Civaux (Vienne)
Civaux (Vienne)
Nécropole mérovingienne.
La nécropole remonte à l'antiquité et est toujours le cimetière du village.
Cette nécropole est remarquable par l'accumulation de très nombreux sarcophages mérovingiens encore visibles et par sa cloture constituée de couvercles de sarcophages mérovingiens
D'après des dessins conservés du XVIIIe siècle, la nécropole était environ quatre fois plus grande (moins d'un hectare aujourd'hui pour 3 à 4 hectares au XVIIIe siècle). Les sarcophages qui se trouvaient sur les parties disparues de la nécropole, ont été utilisé comme matériaux de construction, ou comme abreuvoirs. Les terrains récupérés ont été cultivés.
Le site devait compter entre 7000 et 15 000 tombes. La plus ancienne tombe serait datée des environs de 400 ap. J.C. La majorité des tombes anciennes sont mérovingiennes (du milieu du V° siècle à 750). Les sarcophages sont de forme trapézoïdale, beaucoup de couvercles sont ornés de trois traverses, décor caractéristique du Poitou à l’époque mérovingienne.
Le site est utilisé depuis presque 2000 ans et la population y enterre toujours ses morts. Les sarcophages actuellement en surface ont été déterrés pour faire de la place pour de nouveaux caveaux. Ceux qui sont restés en terre, sont enterrés peu profondément et orientés est/ouest, la tête placée à l'ouest, le défunt regardant vers le levant.
La pierre calcaire des sarcophages provient de carrières situées de l'autre côté de la Vienne, sur la rive droite. Certaines sépultures réutilisent de blocs antiques issus de bâtiments romains ruinés : colonnes, blocs de grand appareil, stèles...
Une telle concentration de sépultures ne correspond vraisemblablement pas à la population de Civaux, quelle que soit l'époque. Cette concentration peut s'expliquer par la notoriété du site et le désir de reposer proche d'un lieu sacré, ce qui élargi le cercle des candidats à une sépulture à Civaux.
Durant le Haut Moyen-Âge, Civaux est un centre religieux, avec une église et un baptistère, qui possède probablement les reliques de saint Gervais et saint Protais, saints très vénérés à l'époque.
Civaux (Vienne)
Civaux (Vienne)
Nécropole mérovingienne.
La nécropole remonte à l'antiquité et est toujours le cimetière du village.
Cette nécropole est remarquable par l'accumulation de très nombreux sarcophages mérovingiens encore visibles et par sa cloture constituée de couvercles de sarcophages mérovingiens
D'après des dessins conservés du XVIIIe siècle, la nécropole était environ quatre fois plus grande (moins d'un hectare aujourd'hui pour 3 à 4 hectares au XVIIIe siècle). Les sarcophages qui se trouvaient sur les parties disparues de la nécropole, ont été utilisé comme matériaux de construction, ou comme abreuvoirs. Les terrains récupérés ont été cultivés.
Le site devait compter entre 7000 et 15 000 tombes. La plus ancienne tombe serait datée des environs de 400 ap. J.C. La majorité des tombes anciennes sont mérovingiennes (du milieu du V° siècle à 750). Les sarcophages sont de forme trapézoïdale, beaucoup de couvercles sont ornés de trois traverses, décor caractéristique du Poitou à l’époque mérovingienne.
Le site est utilisé depuis presque 2000 ans et la population y enterre toujours ses morts. Les sarcophages actuellement en surface ont été déterrés pour faire de la place pour de nouveaux caveaux. Ceux qui sont restés en terre, sont enterrés peu profondément et orientés est/ouest, la tête placée à l'ouest, le défunt regardant vers le levant.
La pierre calcaire des sarcophages provient de carrières situées de l'autre côté de la Vienne, sur la rive droite. Certaines sépultures réutilisent de blocs antiques issus de bâtiments romains ruinés : colonnes, blocs de grand appareil, stèles...
Une telle concentration de sépultures ne correspond vraisemblablement pas à la population de Civaux, quelle que soit l'époque. Cette concentration peut s'expliquer par la notoriété du site et le désir de reposer proche d'un lieu sacré, ce qui élargi le cercle des candidats à une sépulture à Civaux.
Durant le Haut Moyen-Âge, Civaux est un centre religieux, avec une église et un baptistère, qui possède probablement les reliques de saint Gervais et saint Protais, saints très vénérés à l'époque.