kristobalite
Eglise Saint-Pierre de Vienne-en-Bessin
Eglise romane Saint-Pierre ; commune de Vienne-en-Bessin, Calvados 14, Basse-Normandie, France
Saint-Pierre de Vienne serait une église de campagne toute simple, seulement caractérisée par un appareil en arêtes de poisson employé plus systématiquement qu'ailleurs, si elle n'avait un clocher-porche occidental tout à fait intéressant. Cette tour carrée a une souche nue, très haute, divisée en trois étages par des bandeaux plats et presque aveugle. Son quatrième étage est au contraire très décoré; il est bas et percé au milieu de chaque face de fenêtres géminées encadrées d'arcatures plaquées. Le décor des voussures est purement géométrique, mais exubérant; les angles sont amortis par des colonnettes. Une pyramide assez raide à quatre pans, supportée par une corniche à modillons au dessin très recherché, coiffe le tout. Elle est percée sur chaque face d'une haute lucarne qui annonce le parti le plus courant à l'époque gothique. Cette tour appartient sans doute au second quart du xne siècle, quoiqu'elle ne témoigne pas, par la disproportion de ses étages, du même talent architectural que la plupart des clochers de 43 la fin du siècle précédent.
(extrait de : Normandie romane 1 ; Lucien Musset, Ed. Zodiaque (2. éd.), Coll. La nuit des Temps, 1975, p 43)
Eglise Saint-Pierre de Vienne-en-Bessin
Eglise romane Saint-Pierre ; commune de Vienne-en-Bessin, Calvados 14, Basse-Normandie, France
Saint-Pierre de Vienne serait une église de campagne toute simple, seulement caractérisée par un appareil en arêtes de poisson employé plus systématiquement qu'ailleurs, si elle n'avait un clocher-porche occidental tout à fait intéressant. Cette tour carrée a une souche nue, très haute, divisée en trois étages par des bandeaux plats et presque aveugle. Son quatrième étage est au contraire très décoré; il est bas et percé au milieu de chaque face de fenêtres géminées encadrées d'arcatures plaquées. Le décor des voussures est purement géométrique, mais exubérant; les angles sont amortis par des colonnettes. Une pyramide assez raide à quatre pans, supportée par une corniche à modillons au dessin très recherché, coiffe le tout. Elle est percée sur chaque face d'une haute lucarne qui annonce le parti le plus courant à l'époque gothique. Cette tour appartient sans doute au second quart du xne siècle, quoiqu'elle ne témoigne pas, par la disproportion de ses étages, du même talent architectural que la plupart des clochers de 43 la fin du siècle précédent.
(extrait de : Normandie romane 1 ; Lucien Musset, Ed. Zodiaque (2. éd.), Coll. La nuit des Temps, 1975, p 43)