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Mérantaise (sans ordi panne....)
Posted 15 years ago
Je vous propose un jeu à la fois de photos et de mots - peu de phrases ou poésie entière, à votre gré - photo format moyen .
Je commence.... A vous tous..... !
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Au Pays du Mont-Blanc

Nous sommes allés avec nos garçons 7 ans de suite dans même chalet avec la vue présentée sur cette photo, chalet construit en plein champ à Combloux (entre Megève et Sallanches - Haute Savoie, pas loin de St Gervais, Chamonix).
PRAIRIE
Adieu prairie,
Adieu mes espérances,
Intense souvenir, ta quiétude me reste
Accorde-moi encore parfois un peu de toi !
Adieu herbes folles
Ondulantes dans la lumière voilée du jour qui se lève
O praire, havre de paix et de verdure,
Adieu les prés, les travers que j'ai foulés,
Adieu à toi, Ö ma belle !
Ö prairie !
De mon esprit, nul pourra te soustraire,
Ton pouvoir apaisait mon esprit,
Ressourçait mon être, Ö prairie où le vent m'ébouriffait,
Faisant jaillir mes rêves,
Ce que toujours par soupirs mon corps exprimait,
Velours acidulé ou nul chemin ne menait...
La !
Animaux en plein clarté ou sous abri
Gambadez !
La nature est à vous,
Son mystère vous appartient !
Adieu ciel, étoiles délicates,
Je lui laisse les oiseaux !
Une romance à ma façon ...
Envolez-vous les hirondelles,
Montez bien haut corbeaux, aiglons, chacots,
Là-haut jusqu'aux neiges éternelles,
Vers ce Mont, si Blanc, si beau...
En le soir rosissant, j'ai posé âme sur vos ailes !...
Dan
Je commence.... A vous tous..... !
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Au Pays du Mont-Blanc

Nous sommes allés avec nos garçons 7 ans de suite dans même chalet avec la vue présentée sur cette photo, chalet construit en plein champ à Combloux (entre Megève et Sallanches - Haute Savoie, pas loin de St Gervais, Chamonix).
PRAIRIE
Adieu prairie,
Adieu mes espérances,
Intense souvenir, ta quiétude me reste
Accorde-moi encore parfois un peu de toi !
Adieu herbes folles
Ondulantes dans la lumière voilée du jour qui se lève
O praire, havre de paix et de verdure,
Adieu les prés, les travers que j'ai foulés,
Adieu à toi, Ö ma belle !
Ö prairie !
De mon esprit, nul pourra te soustraire,
Ton pouvoir apaisait mon esprit,
Ressourçait mon être, Ö prairie où le vent m'ébouriffait,
Faisant jaillir mes rêves,
Ce que toujours par soupirs mon corps exprimait,
Velours acidulé ou nul chemin ne menait...
La !
Animaux en plein clarté ou sous abri
Gambadez !
La nature est à vous,
Son mystère vous appartient !
Adieu ciel, étoiles délicates,
Je lui laisse les oiseaux !
Une romance à ma façon ...
Envolez-vous les hirondelles,
Montez bien haut corbeaux, aiglons, chacots,
Là-haut jusqu'aux neiges éternelles,
Vers ce Mont, si Blanc, si beau...
En le soir rosissant, j'ai posé âme sur vos ailes !...
Dan
francois et fier de l'Être
Posted 15 years ago
Ok, allons-y !

Ciel de neige
Dire qu’il y a de par le monde des gens qui n’ont jamais vu la ronde d’une nuée d’un millier de libellules tombant d’un réverbère comme autant de pellicules. Ils n’ont jamais sentis leur pas crissant sur la neige légère, la chaleur du baiser d’un flocon sur la joue, la sérénité d’un paysage laiteux où le temps lui-même semble suivre un rythme erratique, le silencieux respect d’une nature engourdie, les réverbérations d’une fine couche de nacre sous un ciel lourd et moutonneux.
Peut être éprouvent t’ils les mêmes sensations en voyant s’élever et danser dans un rai de lumière fendant l’ombre, des poussières étoilées ou lorsqu’ils font gémir le sable sous la plante de leur pied, la fraternité du soleil sur leur peau nue, les rondeurs d’un champs de dunes, son immensité et sa plénitude uniquement troublées d’un mirage incongru.
Que ce soit d’une telle sécheresse ou noyé de froidure, quelle part de ce que nos sens donnent à nos âmes légueront nous à nos prochains ? Une description ? Aussi imagé soit t’il, l’herzats n’aura jamais le goût et la saveur de l’instant. Aussi éphémères que cette neige recouvrant le plateau picard, ces menus plaisirs ne sont plus au soir venu, et tel l’adorateur du soleil, je me morfond qu’aux matins ils aient disparus.
Francoisetfier(Avril 2008)
Il fut écrit des neiges de Praz-sur-l'Arly.

Ciel de neige
Dire qu’il y a de par le monde des gens qui n’ont jamais vu la ronde d’une nuée d’un millier de libellules tombant d’un réverbère comme autant de pellicules. Ils n’ont jamais sentis leur pas crissant sur la neige légère, la chaleur du baiser d’un flocon sur la joue, la sérénité d’un paysage laiteux où le temps lui-même semble suivre un rythme erratique, le silencieux respect d’une nature engourdie, les réverbérations d’une fine couche de nacre sous un ciel lourd et moutonneux.
Peut être éprouvent t’ils les mêmes sensations en voyant s’élever et danser dans un rai de lumière fendant l’ombre, des poussières étoilées ou lorsqu’ils font gémir le sable sous la plante de leur pied, la fraternité du soleil sur leur peau nue, les rondeurs d’un champs de dunes, son immensité et sa plénitude uniquement troublées d’un mirage incongru.
Que ce soit d’une telle sécheresse ou noyé de froidure, quelle part de ce que nos sens donnent à nos âmes légueront nous à nos prochains ? Une description ? Aussi imagé soit t’il, l’herzats n’aura jamais le goût et la saveur de l’instant. Aussi éphémères que cette neige recouvrant le plateau picard, ces menus plaisirs ne sont plus au soir venu, et tel l’adorateur du soleil, je me morfond qu’aux matins ils aient disparus.
Francoisetfier(Avril 2008)
Il fut écrit des neiges de Praz-sur-l'Arly.
Mérantaise (sans ordi panne....)
Posted 15 years ago
A 7 kms d'où est pris ma photo mon cher François.

S'offrir le plaisir de l'eau
Se laisser bercer par les flots
Inspirer, mener au cerveau
Cette odeur, c'est un vrai cadeau
Le soleil a tant aimé la mer
Qu'elle enfanta naguère
D'un trésor nullement éphémère
Puisqu'il existe depuis des ères
On la nomme l'Île de beauté
Un nom tout-à-fait mérité
La Corse n'est pas banalité
Des richesses à faire respecter
Ces pierres, ces rochers qui jaillissent
Milliers de visages, rien de triste
Tels des personnages qui frémissent
Pour les yeux réjouis des artistes
(Sue 2007)
Mérantaise (sans ordi panne....)
Posted 15 years ago
Edited by Mérantaise (sans ordi panne....) (admin) 15 years ago
J'en mettrai un demain.....
Il faut absolument que je saisisse mes poèmes..... un tas.
Dan
Il faut absolument que je saisisse mes poèmes..... un tas.
Dan
Merci Philou & bravo à Dan.
francois et fier de l'Être
Posted 15 years ago

Le saule pleureur,
Ici, là et maintenant
je me penche sur mon passé
où la terre comme un onguent
nourrit mes racines blessées.
Indélébiles traces du temps
qui craquellent mon tronc strié,
fouetté ou battu par les vents
seule ma peau est dessechée.
Aux cieux mon âme respire d'autant
que balancent mes rêves filés
qui entourent mes pleurs de chants
et abritent l'ombre et la gaité,
Ici, là et pour longtemps
Dans ma vie, j’ai eu le béguin pour quatre arbres.
1. Le premier, j’étais jeune. C’était le saule pleureur de chez ma grand-mère. Pas un très grand arbre à l’époque, mais comme il n’était pas bien haut, nous avions vite fait d’atteindre sa première fourche du haut de laquelle nous nous élancions en pagne léopard en prenant à pleines mains une poignée de ses branches ligneuses et retombantes tels nos héros de jeunesse : Tarzan ou Akim, les rois et seigneurs de la jungle. Sa souplesse et sa résistance aux indignités faisait notre joie même si il finissait les vacances sur les genoux.
2. Le second, c’était un tilleul. Ce n’était pas tant l’arbre en lui même qui m’impressionnait que ses fruits qui voletaient dans le vent et le bon breuvage que l’on obtenait en laissant sécher tant de petits hélicoptères sur un drap blanc dans la cave de notre maison de campagne. (cf : bof2eme.blogspot.com/2008/08/le-tilleul.html ).
3. Le troisième c’était un figuier. Il trônait dans la cour de la pension à Joinville. Il faisait l’objet d’un quasis culte dans cet univers de jeunes garçons. Celui qui pouvait en arracher discrètement les feuilles possédait le pouvoir. Seuls ceux qui y avaient déjà passés une année savaient que la surface inférieure des feuilles étaient hautement irritante. Les « vieux » mettaient dans leur main une portion de feuille, la surface lisse dans la paume avant de serrer la main des « bleus », d’en frotter leurs draps, etc…
4. Le dernier, Ah ! Le dernier. C’était un mélange de prunier et de groseillier. Ils s’imbriquaient l’un dans l’autre et nous aimions y grimper pour rejoindre la terrasse que constituait le toit d’un blockhaus. Il fallait mettre les pieds et les mains sur la partie prunier et éviter les épines du groseillier. Nous avions notre goûter et une vue imprenable sur les champs de vache. Seul petit hic, nous devions descendre de notre perchoir pour pisser. Notre arbre s’appuyait sur une barrière de fils barbelés reliés à une batterie de tracteur.
francois et fier de l'Être
Posted 15 years ago
P.S. : Si je vous embête avec mes longs textes dites le moi, désolé.