Le Nabab Rene Madec
Parodia durante la Parada del Festival de Cornouaille sobre este personaje.
René Madec (1736-1784) est un marin et un aventurier, né et mort à Quimper (actuel département du Finistère, région Bretagne). Issu d’une famille modeste, il s’embarque à 11 ans et navigue sur les bateaux de la Compagnie des Indes. Il participe aux conflits franco-britannique en Inde et crée une armée privée qu’il met au service des princes indiens et du Grand Moghol, qui le fait Nabab. Combattant avec les Français contre les Britanniques, il revient au pays après la capitulation. Le Roi l’anoblit et le décore, ce qui lui permet de jouir de sa fortune et de se faire construire de belles demeures à Quimper et aux alentours. Il meurt d’une chute de cheval.
En 1764, il est à la tête d’une armée privée, forte d’environ 1 500 hommes qu’il met au service des rajah puis du Grand Moghol lui-même. Parallèlement à ses activités guerrières, il commence à se bâtir une fortune colossale. Au début de 1766, il épouse la fille d’un conseiller du prince Shuja, Marie-Anne Barbette, âgée de 13 ans, dont la famille est d’origine française, les noces et les festivités semblent avoir été excessivement fastueuses et dispendieuses.
Vers 1767, il soutient les Jats dans le conflit qui les oppose aux Rajputs, ses victoires décisives sont très largement récompensées en argent et en or, ce qui lui permet d’acheter un palais à Bhaktapur, dans lequel il s’installe avec son épouse et leur fils qui vient de naître en 1768, Balthazar-René-Félix. Une nouvelle victoire lui vaut le titre honorifique de Panchazari et sa fortune considérable lui fait envisager son retour en France. Mais le représentant du gouvernement français à Chandernagor souhaite un rapprochement avec les princes indiens dans le but de contenir les Britanniques et éventuellement les expulser du Bengale. Madec repart en guerre pour le compte de l’empereur Moghol, Shâh Âlam II, qui l’honore du titre de nabab, en remerciement des services militaires rendus. Il lui confère aussi le titre de Bocci, qui le place au troisième rang de la hiérarchie impériale, juste après le Grand Vizir et le dote d’un vaste jaguir (sorte de fief). Son armée compte maintenant 6 000 hommes, il est devenu un des hommes les plus importants et les plus influents de l’Hindustan. Avec sa famille, qui s’est agrandie d’une fille, Marie-Anne, il vit quelque temps à Delhi, puis à Hyderabad, il arrive enfin à Pondichéry en février 1778. Il s’engage, une fois encore, lors du siège de la ville et le blocus du port les Britanniques. Le 18 octobre, c’est la capitulation, deux mois plus tard, muni d’un sauf-conduit, Madec quitte l’Inde et revient en France.
Le Nabab Rene Madec
Parodia durante la Parada del Festival de Cornouaille sobre este personaje.
René Madec (1736-1784) est un marin et un aventurier, né et mort à Quimper (actuel département du Finistère, région Bretagne). Issu d’une famille modeste, il s’embarque à 11 ans et navigue sur les bateaux de la Compagnie des Indes. Il participe aux conflits franco-britannique en Inde et crée une armée privée qu’il met au service des princes indiens et du Grand Moghol, qui le fait Nabab. Combattant avec les Français contre les Britanniques, il revient au pays après la capitulation. Le Roi l’anoblit et le décore, ce qui lui permet de jouir de sa fortune et de se faire construire de belles demeures à Quimper et aux alentours. Il meurt d’une chute de cheval.
En 1764, il est à la tête d’une armée privée, forte d’environ 1 500 hommes qu’il met au service des rajah puis du Grand Moghol lui-même. Parallèlement à ses activités guerrières, il commence à se bâtir une fortune colossale. Au début de 1766, il épouse la fille d’un conseiller du prince Shuja, Marie-Anne Barbette, âgée de 13 ans, dont la famille est d’origine française, les noces et les festivités semblent avoir été excessivement fastueuses et dispendieuses.
Vers 1767, il soutient les Jats dans le conflit qui les oppose aux Rajputs, ses victoires décisives sont très largement récompensées en argent et en or, ce qui lui permet d’acheter un palais à Bhaktapur, dans lequel il s’installe avec son épouse et leur fils qui vient de naître en 1768, Balthazar-René-Félix. Une nouvelle victoire lui vaut le titre honorifique de Panchazari et sa fortune considérable lui fait envisager son retour en France. Mais le représentant du gouvernement français à Chandernagor souhaite un rapprochement avec les princes indiens dans le but de contenir les Britanniques et éventuellement les expulser du Bengale. Madec repart en guerre pour le compte de l’empereur Moghol, Shâh Âlam II, qui l’honore du titre de nabab, en remerciement des services militaires rendus. Il lui confère aussi le titre de Bocci, qui le place au troisième rang de la hiérarchie impériale, juste après le Grand Vizir et le dote d’un vaste jaguir (sorte de fief). Son armée compte maintenant 6 000 hommes, il est devenu un des hommes les plus importants et les plus influents de l’Hindustan. Avec sa famille, qui s’est agrandie d’une fille, Marie-Anne, il vit quelque temps à Delhi, puis à Hyderabad, il arrive enfin à Pondichéry en février 1778. Il s’engage, une fois encore, lors du siège de la ville et le blocus du port les Britanniques. Le 18 octobre, c’est la capitulation, deux mois plus tard, muni d’un sauf-conduit, Madec quitte l’Inde et revient en France.